C'est le début du Printemps au ruisseau de la Brasserie!

jeudi 24 novembre 2016

Année 2016

Mars 2016 (Mélissa et Mélodie Courchesne)

Bonne année 2016! Oui, bon avec trois mois de retard...Aujourd'hui nous sommes le 13 mars 2016, il fait très beau et chaud (10-12 degrés) et nous avons voulu faire une longue randonnée, d'abord au Lac Leamy pour photographier des oiseaux pour le prochain calendrier 2017 du Club des ornithologues de l'Outaouais, puis au ruisseau de la Brasserie pour avoir des nouvelles de nos bêtes. Le ruisseau est en crue. L'eau est si haute qu'elle commence à déborder les berges. À certains endroits, il a fallu traverser les autoroutes parce que les tunnels de la piste cyclable étaient envahi par l'eau. Cette année, il y a eu plusieurs grosses tempêtes de neige qui sont arrivées assez tardivement au Québec. L'accumulation de toute cette neige a eu pour résultat la montée des eaux, et elle commence tout juste à fondre!

Pendant que le Grand Pic se fait aller le bec sur un arbre au Lac Leamy...


Tout est relativement calme au ruisseau de la Brasserie. Le neige tardive a fait monter le niveau d'eau. Il est presque impossible de marcher à certains endroits.


Dans la clairière où j'avais planté quelques conifères l'automne passé, un arbre ou deux a fait les frais de la mini-disette des Cerfs de Virginie. Depuis 3 ans que nous visitons le ruisseau de la Brasserie, cela fait la première fois que des cerfs affichent leur présence (bois rongé, traces, crottes) à cet endroit. Quant à nos conifères, certains semblent avoir survécu à leur premier hiver tandis que d'autres moins bien.


Près du pont des rapides, on note des traces de Cerfs de Virginie et de Ratons-laveurs.


La neige ne couvre pas tout. Avec l'arrivée du printemps, l'Homme veut aussi faire le ménage...Ici un panier d'épicerie Walmart.


Un sofa sous le petit pont de bois près de l'École secondaire de l'Île. Il y a peu de bonbonnes de peinture. Mais du chemin reste encore à faire.


À part deux abris de fortune sur la partie droite de la rive, le ruisseau a regagné un peu de son aspect "sauvage".


Voici un Merle d'Amérique femelle en train de dévorer l'épi rouge du Sumac vinaigrier.


Les Étourneaux sansonnets ne se privent pas non plus!


Première note de vert: les petits fruits de l'Herbe à la puce. Attention plante vénéneuse que bien des Québécois détestent!


Ah, les Colverts! Que serait le ruisseau sans eux?


On vous dérange?


Avec leur très belle livrée, les Canards colverts ne passent pas inaperçus dans la neige.


Avec la belle chaleur, nos Canards colverts se prélassent au soleil dans un nid de joncs.


Nos Bernaches du Canada aussi sont déjà là. Il n'y a qu'un seul couple.


Notre fidèle femelle Grand Harle est là également. Cela fait presque 3 ans qu'on a pas vu son mâle.


La voici en approche.


Plus loin, nous apercevons 7 Harles couronnées mâles et femelles.


Mai 2016 (Mélissa, Mélodie Courchesne et Pascal Samson)

Le 7 mai 2016, très tôt le matin, nous avions organisé une activité d'exploration du ruisseau de la Brasserie via le Club des Ornithologues de l'Outaouais. Nous nous attendions à recevoir quelques invités, mais finalement à l'exception d'un membre du Club, Pascal Samson, personne d'autre n'est venue. Il faut dire qu'il y avait une grosse vente de garage dans le stationnement de l'école secondaire de l'île et le beau temps a fait le reste!

Nous avons tout de même fait une belle sortie! 20 espèces aviaires vues ou entendues: Bernache du Canada, Canard colvert, Canard branchu, Harle couronné (un couple), Cormoran à aigrettes, Urubu à tête rouge, Faucon émerillon (entendu par Samson au stationnement), Pic flamboyant, Moucherolle phébi (un couple), Corneille d'Amérique, Hirondelle à ailes hérissées, Mésange à tête noire, Merle d'Amérique, Paruline jaune, Bruant familier, Bruant chanteur, Cardinal rouge (mâle et femelle), Chardonneret jaune, Carouge à épaulettes, Moineau domestique.

La nouveauté de cette année: nous avons assisté pour la première fois à la migration des poissons!
Voici nos photos:


Voici (encore) la Bernache du Canada qui couve ses œufs sur l'îlot rocailleux près des Brasseurs du Temps...


Et voici son autre collègue au même endroit que les deux dernières années...


Notre couple de Harle couronnée. Pour la première fois, nous les voyons ensemble en train de dormir! La femelle sera toute seule par la suite pour élever sa nichée.


Bruant chanteur.


Chez les Carouges à épaulettes, c'est la guerre!


On se crie, on se poursuit, on se tape dessus pour le territoire, les femelles...


Qui sera vainqueur?


Le panneau d'interprétation a été nettoyé. Au fait qu'arrive-t-il à l'ABV des 7 dont fait partie notre invité? Comment avance le projet du réaménagement du ruisseau de la Brasserie? Pascal Samson soupire. Les consultations n'en finissent plus et il faut sans cesse rappeler aux gens que le projet existe. Le problème demeure le manque d'action. Un tel projet qui rassemblerait bien des gens coûterait entre 15 et 20 millions de dollars.


Décollage.


Bernache au repos.


Pascal Samson avait participé la semaine dernière à une corvée de nettoyage...Et ça recommence!


La Paruline jaune toujours présente au ruisseau de la Brasserie.




Un Cormoran à aigrettes en vol...


Un groupe de Bernaches du Canada passant au-dessus de nous...



Cette Bernache très peu farouche est venue nous quémander de la nourriture. Mélodie en a profité pour faire quelques photos dont un gros plan de sa magnifique tête.


Fait inusité: une Corneille qui prend en chasse un Urubu à tête rouge. D'habitude, c'est la Corneille qui se fait chasser par les autres oiseaux!



Après avoir mangé un peu des pousses d'herbes, notre Bernache est retournée dans l'eau...


Une femelle Carouge à épaulettes.




Sous le pont près des rapides, nous sommes consternés par la présence  de pots de peinture dans le ruisseau. Une fois, nous raconte Pascal Samson, en explorant le ruisseau avec une combinaison, il n'avait pas remarqué que de l'eau s'infiltrait dans son costume. Il a eu peu après des démangeaisons sur la peau. Il avait beau se laver plusieurs fois, ça ne partait pas. Il a dû consulter un médecin pour faire disparaître sa dermatite! Raison de plus de ne pas boire cette eau très polluée, ni même de s'y tremper les mains!


Cet escargot est une espèce d'origine européenne, nous dit Samson, et introduite ici il y a longtemps par les marins qui les cultivaient à bord de leur bateau pour leurs besoins en protéines. Après, les marins les relâchaient dans la nature...


Le Pic flamboyant en période nuptiale.


Pascal Samson cherche la présence de salamandre sous les roches. En fait, on ne sait même pas si l'espèce est présente au ruisseau. Les recherches manquent sur ce sujet. Exceptionnellement, ma sœur et moi avons entendu le chant d'une seule grenouille durant cette visite.


Pascal croit que ce sont des Porcs-épics qui ont rongés cet arbre. Nous,  nous croyons plutôt à des Cerfs de Virginie. Mais qui sait?


Un de mes petits sapins a survécu à l'hiver...Les autres sont amochés!


Miracle! Mes Mélèzes sont revenus à la vie!!!


Petit Rat musqué. Le niveau d'eau est si haut qu'elle atteint l'intérieur des berges!


Un Canard branchu dans la partie la plus sauvage du ruisseau.


Le temps se couvre et il y a peu d'espèces d'oiseaux. Ici, un Cormoran à aigrettes se reposant sur une grosse souche et quelques Bernaches du Canada. Tout était inondé. Les îlots étaient difficiles d'accès.


Bruant familier.


Les gens jettent vraiment n'importe quoi dans la forêt...Pascal Samson a ramassé une voiturette en plastique. Chaque année, des bénévoles ramassent les déchets qui s'accumulent dans le ruisseau. Sans eux, certains coins de la ville ressembleraient à une décharge.





En s'approchant près de la partie forestière du Parc Desjardins, un cri d'alerte est retentit, comme une sorte de sifflement très sonore et répondu par un autre à quelques mètres. Un animal avertit son congénère de notre présence. On cherche partout l'animal qui semble être dans un arbre. Rien! Est-ce un oiseau? Pour Pascal Samson, qui a déjà entendu les cris d'une hermine ou de tout autre mustélidé, c'était pareil!


Floraison du Saule noir à l'embouchure du ruisseau de la Brasserie.

Pascal Samson veut nous montrer une espèce rare de végétal, une sorte de lysimaque, mais l'érablière argentée est trop inondée. En allant vers l'embouchure, nous rencontrons un pêcheur d'une cinquantaine d'années qui nous montre juste au-dessus du pont une centaine de poissons, des carpes, remonter le cours d'eau pour aller frayer dans le ruisseau de la Brasserie. C'est la première fois que nous observons un tel phénomène et nous prenons des photos. Le pêcheur nous affirme que dans les semaines suivantes, si il fait beau et chaud, d'autres espèces plus grosses arriveront par le même chemin. Cet homme connaît bien les animaux de la région et les observe depuis l'âge de 5 ans. Son témoignage vaut de l'or: En 1975 environ, les gens chassaient les Canards branchus pour leurs plumes qui avaient de la valeur. Les adolescents arrivaient même à les tuer à coup de cailloux! Les Canards branchus avaient commencé à décliner dans la région. Dans les environs à cette époque, on pouvait voir des gros rapaces (aigle doré, pygargues et même effraie des clochers jusque dans les année 90). Il nous mentionne également l'existence de hiboux (surtout le Grand-Duc) au parc Jacques-Cartier près de l'embouchure du ruisseau. On peut même voir leur pelote de déjection. Aujourd'hui, constate-il, même si certaines espèces ont disparues, d'autres sont réapparues. Selon notre pêcheur, il y a plus de biodiversité depuis que les gens se sont détournés de la chasse au profit de d'autres loisirs récréatifs.

Il avait observé en 2015 la Grande Aigrette dans le ruisseau de la Brasserie ainsi que des traces de Pékan durant cet hiver, qui n'avait fait que passer. Ce n'est pas impossible, car il y aurait des Pékans au Parc de Plaisance. Et il nous a affirmé qu'en de courtes périodes, très tôt le matin, des loups harcelaient des Cerfs de Virginie pas loin d'ici. Quoi, des loups? Vraiment? Pas plutôt des coyotes? (Ils en existent à Hull qui font les poubelles la nuit). Notre pêcheur est catégorique: ce sont des loups (ou des hybrides?) et des gros à part ça! Gros, comment? Notre pêcheur nous évoque la taille d'un chien danois. Ils sont gros en effet! Ils ne restent pas longtemps par ici et après on ne les revoit plus.


La migration des carpes.







Une carpe parasitée par une lamproie. Nous en avons vu d'autres qui avaient des "champignons" sur le dos. Est-ce nocif pour eux? Notre pêcheur nous a mentionné que les Doré avaient souvent des ulcères.



Juillet 2016 (Mélissa, Mélodie Courchesne et Gérard Desjardins)

Le 9 juillet 2016, nous organisons une sortie au ruisseau de la Brasserie en partenariat avec les "sorties patrimoniales" de la ville de Gatineau. Trois invitées se joignent à notre petit groupe malgré les averses de pluie. Au cours de notre périple, nous allons identifier une vingtaine d'espèce. Au mois de juillet, les oiseaux se tiennent plutôt discrets. En effet, ils ont une nichée à élever, parfois plusieurs au cours de l'été...

Notre groupe.


Le Bihoreau gris passe au-dessus de nos têtes.


Le Cormoran à aigrettes aussi.


Le Grand Héron au milieu du ruisseau de la Brasserie.


Maman Cane et ses ados! Elle a, en principe, une couvée par saison.

Les Canards colverts atteignent leur maturité sexuelle au bout d'un an.


Escargot qui profite de la pluie.


Nous découvrons des Hémérocalles plantés au bord d'un segment de la piste cyclable. Ces plantes majestueuses peuvent devenir envahissantes...


Le ruisseau de la Brasserie. Un orage gronde au loin...


Nous disons au groupe que parfois dans les rapides, nous pouvons rencontrer le Chevalier grivelé...Pour notre plus grand bonheur, il y est!


Paruline flamboyante femelle.

Un groupe de Bernaches du Canada avec des juvéniles au repos.


Au milieu des arbustes d'une clairière, Gérard découvre un nid...C'est la premiere fois que l'on photographie un nid de paruline avec son occupant! Le nid semble être fait d'une masse de duvet et de brindilles...La Paruline flamboyante peut vivre jusqu'à 10 ans.


À l'abri des regards, la petite Paruline flamboyante couve ses 4 œufs durant 12 jours.


Encore un panier d'épicerie dans le ruisseau...


Il pleut à boire debout! cela n'empêche pas le Pic mineur de débusquer des insectes sur un Sumac vinaigrier.


Le 14 juillet 2016, Sentinelle Outaouais a relâché 400 Anguilles d'Amérique dans le ruisseau de la Brasserie dans le but de savoir si à long terme les anguilles pourront se servir du ruisseau comme passe migratoire, comme nous en avons été témoin ce printemps (voir billet du mois de mai 2016). Le problème, croit-on, serait que les turbines du barrage hydroélectrique gênent leur parcours et les tuent...Si jamais vous voyez une anguille dans le ruisseau, prévenez cet organisme. http://www.ottawariverkeeper.ca/fr/sentinelle-de-la-riviere-des-outaouais-relache-des-anguilles-damerique-dans-le-ruisseau-de-la-brasserie-grace-un-projjet-interprovincial-hors-du-commun/


Août 2016 (Mélodie Courchesne)

J'ai décidé de profiter de mon jour de congé pour aller explorer le Ruisseau de la Brasserie. Nous sommes le 29 août et il fait beau et chaud. J'ai cru que je reviendrais chez moi sans avoir vu quelque chose d'intéressant ou de nouveau. Le ruisseau paraissait si tranquille... mais j'ai eu des surprises en fouillant les sous-bois! J'ai découvert deux nouvelles espèces d'oiseaux! Malgré qu'on soit lundi, il y avait beaucoup de cyclistes et de promeneurs. Voici en photos, le résultat de ma quête!


Le mois d'août est le temps des petits fruits... Voici la Vigne vierge à cinq folioles.


Les premiers oiseaux que j'ai vu furent trois Urubus à têtes rouges. Ils planaient au-dessus d'un édifice gouvernemental pour aller plus loin vers le ruisseau de la Brasserie.


Étonnement cette année, j'ai vu quelques grenouilles!


Canard Branchu femelle.


Ici une femelle avec un mâle.


Canards branchus au repos. Remarquez la tortue, au centre, qui se laisse bronzer au soleil!


Canards colvert femelle. Elles étaient un peu surprise par ma présence...


Bernaches du Canada. C'est toujours un spectacle de les voir voler aussi bas. J'ai même vu des Bernaches imprudentes s'envoler au-dessus des voitures en plein centre-ville!


Proche de l'École secondaire de l'Ile, il y a deux arbres morts. J'ignore la cause des décès...


Personne semble s'en soucier...


À part ce beau Chardonneret jaune, il n'y a pas grand-chose à observer. En contournant le petit ruisseau où nous avons l'habitude d'observer le Chevalier grivelé, je ne vois qu'un Goéland à bec cerclé et un petit empilement de roche qui suggère une silhouette humaine...


Mais qu'est-ce que c'est?!


Un Bihoreau gris juvénile!


Il y avait beaucoup de Mésanges à têtes noires et je dois dire que leur comportement indiscret et joueur m'intriguait...


Elles étaient accompagnées par une autre espèce...


La voici! Viréo aux yeux rouges! Il y en avait beaucoup!


Les photographier n'a pas été facile...


Ils sont trop rapides!


Avec les Mésanges, les Viréos et un Cardinal rouge de passage,  il y avait aussi... des Parulines!


Paruline à croupion jaune...en plumage d'automne!


Paruline Flamboyante! La photo est malheureusement mauvaise...


C'est la première fois que je vois cette Paruline. Ce qui m'a frappée quand j'ai pris la photo était sa couleur jaune vif  au niveau du ventre et les stries sur les flancs. Rien à voir avec la Paruline jaune... L'espèce qui s'en rapprocherait le plus serait la Paruline à tête cendrée. Une grande première!


Tout près de cette nouvelle Paruline, il y avait un autre oiseau étonnant que je n'avais jamais vu au ruisseau de la Brasserie. Il s'agit de la Paruline couronnée! Une belle découverte!!


Sans commentaires!


....


Mais quelle est cette silhouette si familière? C'est notre ami le Héron!


Ils étaient deux et ils n'arrivaient pas à se décider où poser!


Je me suis rendue à l'embouchure du ruisseau pour aller explorer la forêt... J'espérais retrouver d'autres espèces d'oiseaux telles que le Troglodyte mignon.


Beaucoup de ces arbres étaient morts. Le coupable a bel et bien été identifié par des experts. On voit que plusieurs d'entre eux ont l'écorce arrachée qui révèle de quoi ils sont mort.


L'Agrile du frêne. Cet insecte venu d'ailleurs tue tous nos frênes qui sont en train de disparaître de l'Amérique du Nord. Même en avion, l'hécatombe est très visible!


Je ne vois aucun Troglodyte...mais j'aperçois un Tyran huppé.


L'identification de cet oiseau n'est pas très claire...


Si quelqu'un peut m'aider à l'identifier...


En m'éloignant de la forêt, je remarque un nouveau chantier de construction et cet écriteau. En suivant le chemin, il y en avait un autre. Je n'ai pas eu la force de continuer à cause de deux besoins pressants: la faim et l'envie de pisser! J'ai dû squatter la toilette des constructeurs! Ni vu, ni connu!


En marchant sur le chemin, je tombe sur cette belle grosse chenille. Il s'agit de la chenille du Sphinx du gaillet (déjà observée au ruisseau de la Brasserie). Au ruisseau de la Brasserie, j'ai observé d'autres insectes, tels les libellules...


Elles sont superbes...


Cette libellule rouge, la Sympétrum, très difficile à photographier, faisait du surplace.


Je ne me souviens pas avoir vu cette espèce de taille moyenne. Son vert chatoyant m'a éblouit. Il s'agit de l'Erythemis des étangs  femelle (Erythemis simplicicollis), une espèce commune. Merci à Caroline Piché pour les identifications!


L'été est encore présent. Profitons-en!


Septembre 2016 (mélodie et Mélissa Courchesne)

Avis aux professeurs d'école qui enseignent l'écologie, aux bénévoles de club et aux amoureux de la Nature! Vous pouvez en tout temps de l'année nettoyer un rivage, un ruisseau, un bord d'un lac que vous chérissez! Voici le site à consulter.

Novembre 2016 (Mélodie Courchesne)

Je suis allée me promener au Ruisseau de la Brasserie pour voir ce qu'il en était de cet endroit où il y a toujours une histoire à raconter. Cette promenade fait suite à une plainte d'un client que ma sœur a entendu dans un magasin à grande surface. Le client en question était un vieux résidant du ruisseau de la Brasserie et il se plaignait que les paniers d'épicerie du magasin à grande surface se trouvent encore dans le ruisseau. L'année passée, disait-il, il avait compté 13 paniers. En 2016, il en a compté 11. Le gérant du magasin n'étant malheureusement pas là, c'est une supérieure immédiate qui lui a informé qu'il était impossible d'aller récupérer les paniers puisqu'aucune succursale dudit magasin ne se trouve à proximité du ruisseau de la Brasserie (et les gars qui ramènent les paniers feraient plus que le tour de la ville!) Ma sœur a suggéré au client de s'adresser à la municipalité. C'est ce que le client a fait et on lui a répondu, selon lui, que c'est au magasin de ramasser ses paniers...Durant ma promenade, je n'ai vu aucun panier comme vous pouvez le constater sur les photos.


L'îlot près des Brasseurs du Temps...


Nous sommes en début novembre même si cela paraît pas...(il neigera par contre à peu près 2 semaines plus tard).


L'Asclépiade commune sème ses graines à tous vents...


Mais qu'est-ce que c'est que ça?


La Ville procède en ce moment à des travaux de gainage au niveau de l'aqueduc et du système d'égout.De l'équipement jonche la piste dans le tunnel, sous l'A-50 et le corridor du Rapibus, et déborde sur le sentier du ruisseau, bloquant la circulation dans le tunnel et sur le sentier. Ce sont des travaux nécessaires et urgents qui vont se poursuivrent jusqu'à la fin du mois de novembre.




C'est une belle journée...


Voici un couple de Harle couronnée. La femelle a capturé un poisson (trop gros pour elle?) dans son bec. Je ne sais pas de quelle espèce de poisson il s'agit malheureusement...



Oiseau des longues veillées d'hiver: la Corneille d'Amérique.


Pas de panier mais un bac de recyclage dans le ruisseau...


La piste cyclable...


Corneille d'Amérique.


On commence à allumer le chauffage au ruisseau de la Brasserie.


Des canards branchus avec leur belle tenue nuptiale!


Nos irrésistibles canards colverts!


Oh mon Dieu!  La Ville a fait des pancartes pour honorer le ruisseau! ENFIN!


Le ruisseau de la Brasserie près du boulevard Fournier.


Un groupe de Bernaches du Canada se repose un peu avant de partir pour la migration.


Une carcasse de renard découvert près du boulevard Fournier! Le renard voulait traverser la route pour rejoindre l'autre côté du ruisseau quand il s'est fait happé par un automobile...J'espère que ce n'est pas mon petit renard photographié lors d'une sortie en groupe cette année!


La vie continue malgré tout. Ici un pagayeur en kayak à l'embouchure du ruisseau.


Et un pêcheur.


Coliade intérieur (Colias interior), papillon de la famille des Pieridae de couleur jaunâtre. En 1978, RAL a capturé un individu gynandromorphe très rare près de Luskville, au Québec. Le côté gauche est un mâle typique jaune, tandis que le côté droit est une femelle blanche. Ce spécimen se trouve dans la Collection nationale canadienne.

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